Les Français pourront ainsi trouver «des masques non sanitaires fabriqués selon un processus industriel et répondant aux spécifications techniques applicables», dispose le texte. Depuis le 3 mars, l'État les avait réquisitionnés en faveur des personnels les plus exposés.
Cet arrêté concorde avec l'avis publié ce dimanche par le conseil scientifique. Pour mettre en œuvre le déconfinement, celui-ci a recommandé que «masques alternatifs de production industrielle ou artisanale anti-projection» soient «disponibles pour l'ensemble de la population et distribués en priorité aux personnes en contact régulier avec le public».
Les pharmaciens ont, en revanche, dû attendre ce lundi pour pouvoir passer commande. Dès lors, «ce n'est pas la peine d'aller en pharmacies dès lundi pour acheter des masques», a prévenu le président de la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France, Philippe Besset, sur BFMTV.
Selon le ministère de la santé, un masque de base sera vendu entre 2 et 5 euros. Ce prix devrait en revanche augmenter en ce qui concerne des masques textiles réutilisables. « Et l'approvisionnement, par la production française et les importations, va s'accroître rapidement pour dépasser 25 millions de masques lavables par semaine fin avril », avait indiqué ce vendredi la secrétaire d'État Agnès Pannier-Runacher, dans le quotidien Les Echos. Ces masques devront être lavables à 60°C et repassables.
Tags: France coronavirus masques